Fiche projet
Voici le détail du projet que vous avez sélectionné.
Petit déj' en équilibre
Lieu de l'expérience
Collège Frédéric Montenard
Type de structure : Collège
Besse sur Issole
Var
Temporalité de l'expérience
Date de : 2019-04-04
Fréquence : Une fois par an
Cette action n'est pas reconduite.
Acteurs à l'initiative :
Autres
Cible
Niveau(x) scolaire(s) ciblé(s) : 5ème
Nombre total d'enfants participants : 85
Budget
Coût de l'opération : 0€
Sans participation financière de l'enfant/parents.
Comment avez-vous monté le budget de l'opération :
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Description de l'action :
Trois élèves de terminale au lycée Raynouard de Brignoles, accompagnées d'une diététicienne, sont venues à la rencontre des élèves de 5e du collège Frédéric-Montenard pour les sensibiliser sur l’importance du petit-déjeuner.
Leur action « Petit Déj’ en équilibre » entre dans le cadre d’une épreuve du baccalauréat. Leur projet technologique, mené en partenariat avec l’association Promo Soins et en collaboration avec une diététicienne de la Maison de santé de Tourves, consiste à améliorer la santé des jeunes en mettant en place des actions de prévention sur l’importance du petit-déjeuner.
1) Elles sont parties du constat qu’en France, la part des adolescents prenant un petit-déjeuner par jour est passée de 79 % en 2003 à 59 % en 2010. Le petit-déjeuner est trop souvent sacrifié, notamment chez les plus jeunes, qui en ont pourtant le plus besoin.
2) Elles ont effectué une enquête par questionnaire au collège qui révèle que le niveau de 5e est le plus touché par l’absence de petit-déjeuner. 11 % des élèves de 5e ne le prennent jamais contre 4 % pour les 6e et 5 % pour les 4e et 3e. Environ 5 % des élèves de chaque niveau déjeunent seulement le week-end. Les facteurs invoqués sont le manque de temps, d’appétit, d’aide d’un adulte à la préparation du petit-déjeuner mais également un manque de variétés et raisons socio-économiques.
3) Les lycéennes ont donc opté pour intervenir auprès des élèves de 5e. D’autant plus que le programme scolaire de ces classes comporte une partie sur l’alimentation et que la nutrition entre dans le cadre des actions du Comité d’éducation à la santé et la citoyenneté (CESC).
4) Concrètement, l’action consiste à la mise en place d’une conférence sur les conséquences de l’absence d’un petit-déjeuner et de la prise d’un petit déjeuner déséquilibré pour chacune des classes de 5e suivie de deux activités en groupes restreints.
Première activité : lors d’un débat mouvant, les intervenants annoncent des affirmations sur l’alimentation lors du petit-déjeuner. Les élèves doivent se positionner selon leur avis et leur choix dans la case qui leur convient : “d'accord” et “pas d'accord”. Ensuite, les élèves sont interrogés pour qu’ils expliquent leur choix.
Deuxième activité : un atelier pour composer un petit-déjeuner avec des emballages de produits alimentaires. La diététicienne fait des propositions pour reconstituer les différents groupes alimentaires. Les élèves doivent montrer le bâton de la couleur auquel appartient le produit puis la diététicienne détermine s’il est équilibré ou pas. Enfin, elle compose 3 petits déjeuner type avec les élèves : un déjeuner normal, un déjeuner rapide et un déjeuner sportif.
Pour optimiser la compréhension des élèves, les 4 classes de 5e sont divisées en 2 sur 2 horaires différents. Les différents groupes sont donc composés de 2 classes chacun puis divisés en sous-groupes pour les activités. La conférence dure 30 minutes et les activités sont en parallèles durant 1 heure.
Leur action « Petit Déj’ en équilibre » entre dans le cadre d’une épreuve du baccalauréat. Leur projet technologique, mené en partenariat avec l’association Promo Soins et en collaboration avec une diététicienne de la Maison de santé de Tourves, consiste à améliorer la santé des jeunes en mettant en place des actions de prévention sur l’importance du petit-déjeuner.
1) Elles sont parties du constat qu’en France, la part des adolescents prenant un petit-déjeuner par jour est passée de 79 % en 2003 à 59 % en 2010. Le petit-déjeuner est trop souvent sacrifié, notamment chez les plus jeunes, qui en ont pourtant le plus besoin.
2) Elles ont effectué une enquête par questionnaire au collège qui révèle que le niveau de 5e est le plus touché par l’absence de petit-déjeuner. 11 % des élèves de 5e ne le prennent jamais contre 4 % pour les 6e et 5 % pour les 4e et 3e. Environ 5 % des élèves de chaque niveau déjeunent seulement le week-end. Les facteurs invoqués sont le manque de temps, d’appétit, d’aide d’un adulte à la préparation du petit-déjeuner mais également un manque de variétés et raisons socio-économiques.
3) Les lycéennes ont donc opté pour intervenir auprès des élèves de 5e. D’autant plus que le programme scolaire de ces classes comporte une partie sur l’alimentation et que la nutrition entre dans le cadre des actions du Comité d’éducation à la santé et la citoyenneté (CESC).
4) Concrètement, l’action consiste à la mise en place d’une conférence sur les conséquences de l’absence d’un petit-déjeuner et de la prise d’un petit déjeuner déséquilibré pour chacune des classes de 5e suivie de deux activités en groupes restreints.
Première activité : lors d’un débat mouvant, les intervenants annoncent des affirmations sur l’alimentation lors du petit-déjeuner. Les élèves doivent se positionner selon leur avis et leur choix dans la case qui leur convient : “d'accord” et “pas d'accord”. Ensuite, les élèves sont interrogés pour qu’ils expliquent leur choix.
Deuxième activité : un atelier pour composer un petit-déjeuner avec des emballages de produits alimentaires. La diététicienne fait des propositions pour reconstituer les différents groupes alimentaires. Les élèves doivent montrer le bâton de la couleur auquel appartient le produit puis la diététicienne détermine s’il est équilibré ou pas. Enfin, elle compose 3 petits déjeuner type avec les élèves : un déjeuner normal, un déjeuner rapide et un déjeuner sportif.
Pour optimiser la compréhension des élèves, les 4 classes de 5e sont divisées en 2 sur 2 horaires différents. Les différents groupes sont donc composés de 2 classes chacun puis divisés en sous-groupes pour les activités. La conférence dure 30 minutes et les activités sont en parallèles durant 1 heure.
Bilan de l'action :
Afin d’évaluer la portée du projet dans sa globalité, un questionnaire de satisfaction est proposé aux élèves à la fin de l’intervention. Une autre évaluation a eu lieu fin mai auprès des collégiens pour savoir s’ils ont changé ou non leurs habitudes face au petit-déjeuner.
Suite à notre intervention, nous avons été très satisfaites des résultats obtenus des questionnaires. La globalité des élèves a été soit satisfaits ou soit très satisfaits de notre intervention. La majorité des élèves a décidé de changer d’habitudes lors du petit déjeuner. Donc les actions mises en place ont permis d’atteindre nos objectifs.
Suite à notre intervention, nous avons été très satisfaites des résultats obtenus des questionnaires. La globalité des élèves a été soit satisfaits ou soit très satisfaits de notre intervention. La majorité des élèves a décidé de changer d’habitudes lors du petit déjeuner. Donc les actions mises en place ont permis d’atteindre nos objectifs.
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